Musées d'art

Les pires restaurations d’œuvres d’art

Les œuvres d’art, qu’importe le type nécessitent un entretien régulier et de bonnes conditions de conservation pour se pérenniser. Faute de quoi, elles finissent par se détériorer. Des travaux de restaurations s’imposent alors pour recouvrer leurs splendeurs d’autrefois ; ce qui ne réussit pas toujours. Des travaux de restaurations s’imposent alors pour recouvrer leurs splendeurs d’autrefois.

L’Ecce Homo de Elías Garcia

La version originale de ce tableau remonte à la fin du 19e. Elle a été peinte par Elías García Martínez et demeure l’un des meilleurs ouvrages de cet artiste. Malheureusement, ce tableau a perdu de son charme après une tentative de restauration réalisé en 2012 par Cécilia Giménez. Le rendu à la fois hilarant et déroutant est entièrement différent de l’original. Cela à tel point que plusieurs internautes l’ont rebaptisé « Ecce Mono » pour dire “Voici le singe” en lieu et place de “Ecce Homo” qui signifie “Voici l’homme.”

La vierge, l’enfant Jésus et Sainte-Anne de Léonard de Vinci

L’un des chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci, son tableau baptisé La vierge, l’enfant Jésus et Sainte-Anne est désormais dépourvu de sa vraie splendeur. Une peinture à l’huile de trois personnages bibliques, la version originale de cette œuvre d’art remonte en 1503. Il est donc compréhensible qu’elle ait perdu de ses couleurs au fil du temps. Cela ne justifie tout de même pas qu’elle soit désormais trop colorée et carrément dénaturée après qu’elle ait été restaurée.

L’Immaculée Conception de Murillo

Une des prouesses du peintre Bartolomé Esteban Murillo, l’ouvrage est connu sous plusieurs appellations : l’Immaculée de Murillo, Immaculée Conception des Vénérables, Immaculée Conception de Soult. C’est une peinture à huile sur toile réalisée en 1678. Si ce tableau figurait parmi les meilleures représentations de la vierge Marie, elle serait à présent une piètre représentation de sa personne. Une défiguration qui est survenue durant la restauration d’une copie de l’œuvre.

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